3 septembre 2010 402 mots, 2 min. de lecture

Le coup de gueule de la semaine : un bel exemple de mauvais service

Par Pierre-Nicolas Schwab Docteur en marketing, directeur de IntoTheMinds
Je ne suis d’ordinaire quelqu’un qui se concentre plutôt sur la « Big Picture » (ceux qui me connaissent vous diront que j’adore quand même les détails), mais il est des fois où je ne peux m’empêcher de faire passer les détails […]

Je ne suis d’ordinaire quelqu’un qui se concentre plutôt sur la « Big Picture » (ceux qui me connaissent vous diront que j’adore quand même les détails), mais il est des fois où je ne peux m’empêcher de faire passer les détails avant le reste.

A l’époque où je cherchais une maison à Bruxelles j’avais déjà pu me rendre compte de l’amateurisme des agences du secteur et avais d’ailleurs eu un entretien très constructif avec Patrick Menache, le fondateur du réseau MacNash. Il m’apparaissait clair que les agences qui se comportaient comme des professionnels prenaient dès lors une longueur d’avance sur leurs concurrents. Je ne dis pas que le professionnalisme  devient au final un aspect différentiateur (le prix reste sans doute le critère prépondérant et les acheteurs sont sans doute prêts à tolérer l’amateurisme le plus criant pourvu que le prix leur convienne) mais cela reste important pour la suite de la relation. Je m’explique … un acheteur potentiel trouve rarement (voire jamais) le bien de ses rêves du premier coup. La relation avec la (les) agence(s) va donc se poursuivre, généralement pendant plusieurs mois jusqu’à ce que le bien tant convoité soit enfin trouvé. Mon opinion est dès lors qu’une agence a tout intérêt à soigner les premiers contact pour entretenir cette relation et faire se concentrer l’attention de l’acheteur sur les biens de son agence.

Mon histoire :

J’avais repéré un bien intéressant dans mon quartier. Je me connecte sur le site de l’agence (par charité chrétienne je ne donnerai pas son nom) et envoie un premier email pour demander une visite. Les jours passent. J’envoie un second email. Une semaine passe.

Je me décide finalement au bout d’une semaine à téléphoner. La réponse fut consternante : « nous avons bien reçu vos emails mais comme le bien est presque vendu nous ne faisons plus faire de visites ». Merci de ne pas m’avoir informé.

Mon avis :

La proactivité est un signe de professionnalisme. Même si un projet n’avance pas, même si vous ne pouvez pas répondre positivement aux besoins d’un client, informez-le. L’absence d’information est la pire des choses que vous puissiez faire.



Publié dans Marketing.

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