Je me rends au salon IBC depuis 3 ans et, bien qu’il s’agisse d’une expérience longue et épuisante (le salon dure 6 jours en comptant les jours de conférences et accueille 57000 visiteurs), cela s’est avéré à chaque fois être une expérience très enrichissants. Cette année j’ai également eu l’honneur d’être invité à prendre la parole dans le cadre d’une session intitulée « Public Service Media and the coming age of AI and Cloud-based workflows« , organisée par l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER).
Cette table ronde animée par Antonio Arcidiacono, directeur de la technologie de l’UER, a été pour moi l’occasion de discuter des efforts déployés au niveau européen pour promouvoir l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les médias de service public. A cette occasion, j’ai également parlé des bulles de filtres (qui, nous le savons, n’existent pas nécessairement et ne sont sans doute pas un sous-produit de la technologie comme on l’a pensé) et j’ai expliqué que cela avait incité les médias de service public à rechercher et développer de nouveaux types d’algorithmes de recommandation.
Les efforts menés par l’UER autour de l’intelligence artificielle ont été essentiels pour promouvoir l’idée d’ « algorithmes de service public ». Ce sera d’ailleurs le thème d’une session du workshop FATRec (que je co-organise) dans le cadre de la conférence RecSys à Vancouver cette année. Si vous voulez en savoir plus sur les applications de l’intelligence artificielle dans l’industrie des médias, n’hésitez pas à m’écrire.
Publié dans Data et IT.