L’Edito était une « jeune pousse » que j’ai rencontrée à la fin de 2012 pour le positionnement sur le design, les beaux objets et leurs processus de co-création.
Comme d’autres entreprises avant eux, leur business model était basé sur le « crowdsourcing » et le « crowdfunding » : tout un chacun pouvait proposer des projets de meubles et accessoires design et si suffisamment de personnes manifestaient de l’intérêt, le meuble ou l’objet pouvait aller en production.
Contrairement à de nombreux concurrents l’Edito fabriquait ses meubles et objets avec des normes élevées de qualité et n’avait pas délocalisé sa fabrication.
Je suis retourné à Paris la semaine dernière et j’ai trouvé leur showroom malheureusement vide. Ils venaient apparemment de faire faillite.
Avec ce petit post, je tiens à leur rendre hommage pour leur passion et les merveilleux objets qu’ils ont contribué à lancer. Leur aventure malheureuse montre que même avec une forte dose de passion et de qualité le sort d’une entreprise est toujours à la merci d’autres variables (comme la taille du marché) qui ne peuvent être contrôlés ; ces variables peuvent toutefois être mesurées avant de commencer une entreprise, notamment grâce à une étude de marché
Cela étant dit, je vous laisse parcourir les photos que j’avais prises par une froide journée de Décembre dans leur showroom. Elles reflètent à mon avis le meilleur de ce qu’une entreprise avec ce business modèle pouvait offrir.