Après que Free est rentré en Janvier 2012 sur le marché du mobile en France, le paysage concurrentiel en a été bouleversé. Une analyse des 5 Forces de Michael Porter conduirait à la conclusion que le pouvoir de négociation des fournisseurs (les SFR, Orange, Bouygues et autres) a été considérablement affaibli et la rivalité entre concurrents a augmenté de façon radicale.
Une illustration intéressante de cette rivalité est cette publicité qui a été publiée le 26 Octobre dans les journaux français. SFR utilise les problèmes techniques rencontrées par Free et l’insatisfaction des clients qui s’en est suivie, pour proposer publiquement aux clients de son concurrent de rejoindre SFR sans bourse délier.
Si le monde des affaires est bien coutumier des coups bas, ces derniers se font d’ordinaire de façon discrète et SFR adopte ici une attitude tout à fait singulière en exposant ses attaques sur la voie publique.
Toutes les recettes sont-elles bonnes pour se faire de la publicité ?
Un exemple récent de publicité transformé en “bad buzz” est celui de la marque Bicky Burger, surtout présente en Belgique et aux Pays-Bas. Cette marque a sorti en 2019 une publicité d’assez mauvais goût. Taxé de sexisme et de misogynie, la marque a du faire marche arrière et retirer sa publicité des réseaux sociaux. Dans un podcast que bous pouvez écouter ci-dessous, nous avons analysé avec Karim Debbah les conséquences qu’un tel “bad buzz” pouvait avoir, et si au final l’effet publicitaire généré pouvait être positif pour la marque.
Dans cet article j’ai développé l’analyse et ai en particulier recherché des références d’études scientifiques sur le sujet. Comme vous pourrez le constater, le bad buzz n’a pas que des effets négatifs.
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