14 février 2020 793 mots, 4 min. de lecture

Publicité : comment faire connaître son entreprise quand on se lance ?

Par Pierre-Nicolas Schwab Docteur en marketing, directeur de IntoTheMinds
Comment faire connaître son entreprise quand on se lance ? Existe-t-il plusieurs méthodes publicitaires ? Qu’appelle-t-on au juste publicité ? Toutes ces questions (et bien d’autres) sont au centre des interrogations de Pierre-Raffaele, futur entrepreneur de 10 ans. Pour l’aider […]

Comment faire connaître son entreprise quand on se lance ? Existe-t-il plusieurs méthodes publicitaires ? Qu’appelle-t-on au juste publicité ? Toutes ces questions (et bien d’autres) sont au centre des interrogations de Pierre-Raffaele, futur entrepreneur de 10 ans. Pour l’aider dans la construction de son projet d’entreprise, il reçoit Karim Debbah, un spécialiste de la publicité. Avec lui il retrace non seulement l’histoire de la publicité mais aborde également les méthodes, à la portée de tous, pour se faire connaître. Karim lui parle notamment du bouche-à-oreille, une technique millénaire.

La publicité est aussi ancienne que le commerce

la première chose que Pierre-Raffaele va apprendre c’est que la publicité ne date pas d’hier.
Quand le marchand Ordralfabetix vante les mérites de son poisson dans la bande-dessinée Astérix, il fait de la « réclame » et c’est déjà une forme de publicité.


Publicité et Art, une longue histoire d’Amour

Karim explique également que la publicité peut se faire Art.
La peinture a été un moyen privilégié d’éduquer et de transmettre des histoires. L’église catholique aura été sans doute dans ce sens une des premières multinationales de la publicité, imposant des codes et de histoires  (un « story-telling ») visibles sur les lieux -de culte- de sa zone d’influence. Les religions ont toujours utiliser les images pour diffuser leur dogme et propager leurs idées. C’était déjà de la publicité.
Au début du XXème siècle des artistes ont mis leur talent au service de la publicité. C’était le temps des affiches publicitaires, un medium révolutionnaire pour l’époque car totalement novateur. On se souviendra de Henri de Toulouse-Lautrec, dont les affiches auront grandement contribué à sa notoriété. Mais il y en a eu bien d’autres.
Héritier lointain du mouvement dada, Andy Warhol fera de la société de consommation et de l’objet publicitaire une œuvre d’Art, suivant en cela les principes du ready-made de Duchamp.
Comme vous le voyez, l’image, sous toute ses formes, constitue depuis des temps immémoriaux le socle de la diffusion des messages, bref, de la publicité.

La publicité aujourd’hui

Aujourd’hui la publicité est bien entendu de plus en plus digitale ; mais les médias classiques (radio, télé) restent essentiels pour asseoir la notoriété d’une marque. Les études montrent en effet qu’un investissement exclusif en digital conduit relativement vite à une perte de notoriété. La marque n’est plus « top of mind » comme on dit dans le métier. Les stratégies multicanales sont donc celles qui doivent être adoptées afin de toucher différents segments de consommateurs, à différents moments. Cette complémentarité des canaux publicitaires est vraiment la marque de notre époque. Les usages étant de plus en plus atomisés, un retour en arrière n’est pas possible. Par contre on peut anticiper que les médias classiques (la presse en fait déjà les frais) vont continuer à reculer et à perdre des parts de marché au profit du digital. Comme l’expliquait Bruno Liesse dans l’un de nos podcasts, les annonceurs sont à la recherche d’insights, de données sur celles et ceux qui entrent en contact avec la marque. Tant que les médias classiques ne seront pas en mesure de fournir ces données au marché, le salut viendra du digital et les budgets publicitaires continueront de se déverser d’un canal vers l’autre.

Comme faire de la pub quand on n’a pas d’argent

Comment faire parler de soi quand on n’a pas beaucoup d’argent. Alors bien sûr on peut faire le buzz en surfant sur une communication outrancière, scandaleuse. C’est ce qui s’est passé avec la publicité Bicky Burger à laquelle nous avons consacré une analyse et un podcast (également avec Karim Debbah). Mais il y a bien d’autres méthodes, plus positives, de faire parler de soi. Karim conseille à Pierre-Raffaele d’utiliser le bouche-à-oreille, une technique également millénaire. C’est ici la satisfaction du client qui l’incite à parler à d’autres de son achat et à les convaincre. Comme le dit Karim, ce sont les autres qui font votre publicité.
Comme le bouche-à-oreille peut-il devenir un levier publicitaire et une composante de votre stratégie marketing ? Et bien il faudra d’abord faire en sorte que la satisfaction client devienne le point focal de votre stratégie d’entreprise. Satisfaire les clients, les rendre heureux, créer une expérience client unique, sont des moyens de créer des émotions positives. Ces émotions positives sont le catalyseur du bouche-à-oreille positif (comme les émotions négatives sont le catalyseur du bouche-à-oreille négatif).
Si vous voulez en apprendre plus sur la satisfaction client, commencez par consulter cette page. Et si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter.



Publié dans Marketing.

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