J’ai été comme beaucoup choqué par l’annonce du décès de Nicolas Hayek le 28 Juin et souhaitais écrire un court hommage à un homme que je considère comme un genie des affaires.
J’avais étudié avec deux collègues la stratégie du groupe Swatch au début des années 2000 et étais déjà à l’époque impressionné par toutes les facettes de qui me semblait être un empire. Nicolas Hayek avait réussi avec une passion sans faille à faire renaître de ses cendres une industrie horlogère suisse moribonde. Sans son concourt aucune des marques horlogères actuelles (surtout pas celles dans le segment du luxe) ne pourraient avoir prospérées et pour certaines survécues.
Nicolas Hayek avait patiemment réalisé une intégration verticale et horizontale de sa société et était ainsi devenu un fournisseur incontournable pour la plupart de ses concurrents.
Pour finir sur une touche de marketing, toutes les marques qu’il avait créées ou rachetées constituent aujourd’hui un continuum homogène. Aucune d’elles (surtout pas dans le segment supérieur) ne cannibalise l’autre. Que ce soit Blancpain, Breguet ou Jacques Droz, chacune a son identité et remplit des besoins différents.
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