19 octobre 2010 390 mots, 2 min. de lecture

Les nouveautés du SIAL: quelques tendances

Par Pierre-Nicolas Schwab Docteur en marketing, directeur de IntoTheMinds
Grâce à Jean-Christophe Samalens, le bouillonnant créateur du blog drinky.fr, j’ai pu me rendre au SIAL cette année. Qu’il en soit remercié ici. Pour ceux qui ne connaissent pas, le SIAL est à l’alimentation ce que le CEBIT est à […]

Grâce à Jean-Christophe Samalens, le bouillonnant créateur du blog drinky.fr, j’ai pu me rendre au SIAL cette année. Qu’il en soit remercié ici. Pour ceux qui ne connaissent pas, le SIAL est à l’alimentation ce que le CEBIT est à l’IT, un salon de référence.

J’y allais en néophyte, plus attiré par le potentiel de découverte que par des produits ou services en particulier. La visite au pas de course m’aura laissé quelques souvenirs marquants : l’envahissement par le bas du marché des boissons énergisantes, la création de nouveaux marchés de niche comme celui des « safety drinks » (qui faisaient quelquefois l’objet de discours consternant de la part des commerciaux) et surtout l’omniprésence des PME’s, parfois innovantes. Le salon était d’ailleurs à cet égard une représentation flagrante de la place occupée par les PME’s au sein du tissu économique européen puisque, ne l’oublions pas, elles représentent en fonction des pays, entre 95% et 99,6% des entreprises.

Les billets à venir ces prochains jours seront consacrés à certaines nouveautés du SIAL et aux interviews qui suivront avec certaines des sociétés que j’ai rencontrées.

Parmi les tendances prépondérantes (ça n’étonnera personne), le naturel était sur-représenté, que ce soit dans les boissons ou l’alimentation solide. Un des premiers stands que j’ai eu l’occasion de visiter était celui de Tao, une marque belge bien connue qui vogue sur la vague du fonctionnel. J’ai échangé des propos intéressants avec Stijn Vergaelen, le manager export de la marque qui partageait avec moi l’hypothèse selon laquelle les fonctions promises restaient mystérieuses aux yeux des consommateurs et que ces derniers étaient en première instance attirés par le goût. Stijn reconnaissait également la nécessité de mieux communiquer sur certains des arguments mis en avant sur la cannette, bien que je sois plus dubitatif à ce sujet. Je pense en effet que les consommateurs, dans leur majorité, ne veulent pas être éduqués.

Mon avis :

Un salon incontournable, gigantesque, et riche en surprises pour celui qui prend la peine de rester ouvert aux nouveautés.



Publié dans Marketing.

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