20 mars 2015 445 mots, 2 min. de lecture

Interactions digitales : la bonne initiative de Moimee

Par Pierre-Nicolas Schwab Docteur en marketing, directeur de IntoTheMinds
Les interactions numériques sont devenus la norme plutôt que l’exception dans le monde d’aujourd’hui. Pourtant, très peu d’organisations savent des choses sur les personnes qui interagissent avec elles (ou tout simplement qui parlent d’elles) sur les médias sociaux. La réconciliation […]

Les interactions numériques sont devenus la norme plutôt que l’exception dans le monde d’aujourd’hui. Pourtant, très peu d’organisations savent des choses sur les personnes qui interagissent avec elles (ou tout simplement qui parlent d’elles) sur les médias sociaux.

La réconciliation des données est un véritable défi.

Mais avant même de parler de réconciliation, la partie la plus difficile est en fait de collecter les données. Sans cette étape indispensable il n’y aura pas beaucoup de data mining à faire.

La plupart des organisations sont obsédées par les données digitales : faire des recoupements avec les profils Facebook et Twitter permet en effet des analyses intéressantes. Cette partie est d’ailleurs un défi en soi, ce qui expliquent que certaines entreprises se soient spécialisées dans ce créneau (aggrégation de données dans un data warehouse, rapatriement des données dans le CRM).

Pourtant, la plupart des entreprises oublient que les données offline sont également très riches, et parfois même plus riches que les données en ligne. Les interactions offline contiennent en effet des éléments qui peuvent enrichir vos données et peuvent vous aider à concevoir de meilleures stratégies de communication.

Dans ce contexte, nous avons trouvé que l’initiative de Moimee était très intéressante. Les personnes à l’origine du projet (plus d’infos ici) ont développé un avatar imprimé en 3D (appelé « elfe ») contenant une puce RFID. Une application mobile ad hoc permettait de communiquer avec la puce RFID et de participer à un jeu concours. Chaque puce RFID pouvait faire de vous le(la) gagnant(e) d’une figurine 3D à votre effigie. Encore fallait-il pour cela que l’application mobile devant laquelle vous passiez «l’ « elf » vous désigne comme gagnant.

L’initiative était donc pour la majeure partie « offline » (malgré la composante digitale dûe à l’application mobile). Il est aisé d’imaginer reproduire cette initiative dans d’autres contexte pour recueillir les données des clients. L’ « elf » devient ainsi un élément déclenchant la participation des consommateurs et surfe sur leur attrait pour une technologie très à la mode; ceux qui ne gagnent pas gardent l’elfe et peuvent être recontactés par la suite lorsque de nouvelles offres sont disponibles.

Notre avis

N’oubliez pas que la collecte de données de consommation peut également avoir lieu offline. Ne sous-estimez pas la quantité (et encore moins la qualité) des données que vous pouvez récolter par ce canal.



Publié dans Innovation, Marketing.

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