20 février 2017 426 mots, 2 min. de lecture

ArtLab : les projets Big Data les plus emblématiques de l’EPFL

Par Pierre-Nicolas Schwab Docteur en marketing, directeur de IntoTheMinds
J’ai à plusieurs occasions pu visiter l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) pour discuter de collaborations scientifiques et techniques dans le domaine du Big Data. L’EPFL est l’une des écoles d’ingénieurs les plus renommées au monde qui accueille des chercheurs […]

J’ai à plusieurs occasions pu visiter l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) pour discuter de collaborations scientifiques et techniques dans le domaine du Big Data.
L’EPFL est l’une des écoles d’ingénieurs les plus renommées au monde qui accueille des chercheurs de renommée mondiale, en particulier dans le domaine du Big Data qui fait partie de ses spécialités. L’EPFL (et la Suisse en général) savent s’attirer les grâce des meilleurs cerveaux de la planète.
Lors de ma dernière visite, j’ai pu aborder des pistes concrètes de collaboration dans le domaine de l’éthique des données, de la gouvernance algorithmique, de l’application de GDPR et de la cryptographie, et me suis retrouvé à cette occasion non loin du bâtiment où l’EPFL présente ses projet les plus importants : le projet Venice Time Machine et le projet Blue Brain. L’EPFL a investi quelques millions dans un tout nouveau bâtiment (l’Art Lab), ouvert fin de 2016 afin de promouvoir son savoir-faire en général et ces deux projets en particulier. Une technologie de vidéo immersive est utilisée pour donner la mesure du projet Venice Time Machine et montrer au visiteur comment les technologies Big Data peuvent être utilisées pour retracer l’histoire d’une ville millénaire comme Venise. Des algorithmes spécifiques sont utilisés pour numériser et extraire les textes des 80 km d’archives accumulées par la Sérennisime. Pour ceux d’entre vous qui parlent français, jetez un oeil à cette vidéo de la chaîne publique suisse RTS sur le projet. C’est captivant et cela rejoint les autres exemples d’utilisation du Big Data à des fins positives.

Lors de ma visite, l’EPFL accueillait également une exposition dédiée au peintre français Pierre Soulages. Cette exposition constituait également une sorte de laboratoire de la muséologie du futur. L’exposition débutait par exemple avec une installation de réalité virtuelle (VR) grâce à laquelle il était possible de littéralement rentrer dans le tableau et d’en découvrir la richesse des tons, mieux appréhender la structure de la peinture noire appliquée par Soulages et ainsi comprendre son concept d’Outrenoir (inventé par l’artiste en 1979). Grâce à la réalité virtuelle le visiteur peut également explorer les effets de lumière sur la peinture et son relief, un principe qui sous-tend l’Art de Soulages. La startup ARTMYN est à l’origine du procédé qui a rendu cette installation de réalité virtuelle possible. Le résultat est vraiment étonnant.



Publié dans Data et IT, Innovation.

Donnez votre avis

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *