Saatchi & Saatchi parle de “love brands”. J’en ai une ; elle s’appelle Dandoy.
La fameuse entreprise bruxelloise, qui va bientôt s’exporter au Japon, est restée une entreprise familiale et nous a ouvert ses portes pour une visite de leur atelier.
La rue sent bon le spéculoos, la spécialité de la maison depuis plus d’un siècle et je suis surpris de pénétrer dans ce que j’imaginais être déjà une petite fabrique ; c’est en fait un atelier, qui respire l’artisanat et le respect des gestes ancestraux.
Nous sommes accueillis en amis par Sallem, le chef d’atelier, et chacun se présente par son prénom. Le courant passe tout de suite et la visite commence.
La photo du grand-père est accroché à un mur (dans les magasins aussi d’ailleurs), indice intéressant des liens qui unissent les employés à leur « patron ».
Le travail s’effectue dans une ambiance détendue et ce qui frappe immédiatement c’est le bonheur qui transpire et la joie d’être là. Les conversations avec les employées le confirmeront. Ils sont heureux d’être au service de Dandoy et se sentent investis d’une responsabilité et gardiens d’une tradition. D’ailleurs l’ancienneté moyenne est là pour le prouver : les plus anciens ont facilement 20 ou 30 ans de maison et semblent motivés comme au premier jour.
Ce qui est également frappant c’est la générosité de toutes cette personne. Bien que la production soit déterminée par l’état des stocks, ils n’hésitent pas à changer leurs plans pour nous montrer tantôt la fabrication des palmiers, tantôt la fabrication des figures en spéculoos, normalement vendues à Noël (la visite à eu lieu en Juillet)
Mon avis :
Dandoy est une « love brand » ; parce qu’elle est aimée par ses clients et parce qu’elle est aimée par ses employés. La boucle est bouclée et c’est la recette du succès : comment voulez-vous convaincre vos clients si vos employés ne sont pas convaincus eux-mêmes. Les meilleurs ambassadeurs de Dandoy sont leurs employés. Longue vie à Dandoy.
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