12 mars 2012 465 mots, 2 min. de lecture Dernière mise à jour : 3 décembre 2023

ING s’associe à Jean-Luc Moerman dans un projet de bâche publicitaire géante

Par Pierre-Nicolas Schwab Docteur en marketing, directeur de IntoTheMinds
Le quartier général d’ING à Bruxelles est en passe d’être rénové et plutôt que de présenter aux passants et aux automobilistes la vision d’un chantier, la banque a décidé de s’associer à l’artiste belge Jean-Luc Moerman pour un coup de […]

Le quartier général d’ING à Bruxelles est en passe d’être rénové et plutôt que de présenter aux passants et aux automobilistes la vision d’un chantier, la banque a décidé de s’associer à l’artiste belge Jean-Luc Moerman pour un coup de maître.

Nous avions parlé des nouvelles tendances en matière de publicité et plus spécifiquement d’affichage il y a quelques jours sur ce blog. L’utilisation des bâches publicitaires était en développement exponentiel comme nous l’expliquions. La bâche déployée par ING atteint une nouvelle dimension (au sens propre) et au sens figuré également par le sujet traité. ING avait le choix entre faire sa propre promotion et … faire autre chose. C’est finalement un sujet purement artistique qui a été retenu en s’associant à JL Moerman, un artiste habitué au travail avec les marques puisqu’il avait travaillé avec Citroën l’année dernière pour le magasin éphémère DS4 (qui était d’ailleurs situé non loin du siège d’ING).

Toutes les recettes sont-elles bonnes pour se faire de la publicité ?

Un exemple récent de publicité transformé en « bad buzz » est celui de la marque Bicky Burger, surtout présente en Belgique et aux Pays-Bas. Cette marque a sorti en 2019 une publicité d’assez mauvais goût. Taxé de sexisme et de misogynie, la marque a du faire marche arrière et retirer sa publicité des réseaux sociaux. Dans un podcast que bous pouvez écouter ci-dessous, nous avons analysé avec Karim Debbah les conséquences qu’un tel « bad buzz » pouvait avoir, et si au final l’effet publicitaire généré pouvait être positif pour la marque.

Dans cet article j’ai développé l’analyse et ai en particulier recherché des références d’études scientifiques sur le sujet. Comme vous pourrez le constater, le bad buzz n’a pas que des effets négatifs.

Mon avis

Où donc vont s’arrêter les bâches publicitaires en termes de taille ? Ce support semble d’avoir de limite que celles du bâtiment qui l’héberge. Et c’est tant mieux car il faut bien avouer que cette affichage attire plus l’oeil que les banals 4 par 3. Par contre combien de temps la bâche publicitaire pourra-t-elle se permettre de ne rester qu’un support 2D face à la déferlante digitale ? A l’heure de l’interaction ce support 2D n’est-il pas déjà mort-né ? Je m’interroge sur la capacité qu’auront les techniciens à adapter la bâche publicitaire aux exigences des consommateurs en termes d’interactions. Peut-être qu’une prochaine étape sera d’intégrer des hologrammes qui permettront de visionner un message différent et évolutif en fonction de l’endroit où on se situe. Les hologrammes connaissent d’ailleurs un renouveau en marketing direct depuis 2011.



Publié dans Marketing.

4 commentaires

  1. Quid des accidents occasionés par la bâche … pour des automobilistes assurés chez ING ? PS: je reconnais l’intérêt artistique et créatif de la démarche !

  2. le législateur a déjà tranché la question puisque des règles existent en matières d’affichage le long des axes de circulation. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’y a pas de 4×3 le long des autoroutes.

  3. Vous avez oublié de mentionner que cette bache sera recyclée en plus de 800 sac… Le public est invité à choisir son morceau sur la bache pour tenter de recevoir son sac unique…

  4. merci pour ce complément d’information.

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