3 juillet 2013 246 mots, 1 min. de lecture

Hommage à une société disparue: L’Edito

Par Pierre-Nicolas Schwab Docteur en marketing, directeur de IntoTheMinds
L’Edito était une « jeune pousse » que j’ai rencontrée à la fin de 2012 pour le positionnement sur le design, les beaux objets et leurs processus de co-création. Comme d’autres entreprises avant eux, leur business model était basé sur le « crowdsourcing » […]

L’Edito était une « jeune pousse » que j’ai rencontrée à la fin de 2012 pour le positionnement sur le design, les beaux objets et leurs processus de co-création.
Comme d’autres entreprises avant eux, leur business model était basé sur le « crowdsourcing » et le « crowdfunding » : tout un chacun pouvait proposer des projets de meubles et accessoires design et si suffisamment de personnes manifestaient de l’intérêt, le meuble ou l’objet pouvait aller en production.
Contrairement à de nombreux concurrents l’Edito fabriquait ses meubles et objets avec des normes élevées de qualité et n’avait pas délocalisé sa fabrication.

Je suis retourné à Paris la semaine dernière et j’ai trouvé leur showroom malheureusement vide. Ils venaient apparemment de faire faillite.

Avec ce petit post, je tiens à leur rendre hommage pour leur passion et les merveilleux objets qu’ils ont contribué à lancer. Leur aventure malheureuse montre que même avec une forte dose de passion et de qualité le sort d’une entreprise est toujours à la merci d’autres variables (comme la taille du marché) qui ne peuvent être contrôlés ; ces variables peuvent toutefois être mesurées avant de commencer une entreprise, notamment grâce à une étude de marché

Cela étant dit, je vous laisse parcourir les photos que j’avais prises par une froide journée de Décembre dans leur showroom. Elles reflètent à mon avis le meilleur de ce qu’une entreprise avec ce business modèle pouvait offrir.



Publié dans Entrepreneuriat.

2 commentaires

  1. je crois en avoir entendu parlé la premiere fois sur bfm, et franchement leur idée et concept m’a interessé. Mais une fois sur leur site, les créations étaient toutes de la même veine, on aurait dit un assemblage respectant un cahier des charges qui ne laissait pas cours à une réelle liberté de création; soit on se greffait à leur style, soit pas; et ce ne fut pas mon cas.

  2. Merci pour votre commentaire Pascal.
    Le style était sans doute un peu « standardisé » mais certaines créations valaient vraiment la peine. En plus la fabrication était encore française (ce qui n’aurait pas déplu au ministre Montebourg) mais peut-être que le bas blessait aussi à cet endroit. Les prix finaux s’en ressentaient.

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